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afoulay
16 janvier 2008

afrique du nord

L’AFRIQUE DU NORD

Appelée aussi (et à tord)"maghreb", l’Afrique du Nord est l’un des sept ensembles du continent.

Le fondement qui forge l’unité des arabes demeure incontestablement la religion musulmane introduite par ces envahisseurs venus de la péninsule arabique. C’est ainsi que le vieux fond berbère sera touché par la langue arabe. Qui n’est pas arabe n’est pas musulman ! Néammoins, des régions entières continuent d’adopter ce vieux fond à travers des us et des habitudes ancestrales. L’afrique du nord qui est composée de la BERBERIE (ou TAMAZGHA) et de l’Egypte (éxceptée l’oasis de Siwa) s’étend sur une superfiçie de 6.016.000 kms2 équivalent au 1/5ème du continent africain. elle s’étire du nord au sud sur une distance de 2500 kms (mer méditérranée-sahara méridional). de l’océan atlantique à la frontière égypto-israélienne, elle possède 5000 kms. les territoires arides des déserts (sahara, désert libyen, désert arabique, la kalahari...) en occupent les 5/6ème. en bordure de la mer, sur une profondeur ne dépassant guère les 300m, vit la majorité de la population. cette bande populeuse se retréçie au niveau de l’état libyen dont elle n’occupe qu’une infime partie au nord-ouest (en tripolitaine). quant à l’égype, que l’on appelera "l’égypte utile", elle se situe le long du Nil, formant un ruban de 15 à 50 kms de longueur.

1) - DENSITE :

pour une popultion évaluée à près de 130.000.000 d’âmes, la densité moyenne de l’occupation humaine atteint 10 au km2. dans la vallée du nil (égypte), elle atteint 900 au km2. au maroc, dans les plaines de l’ouest, elle oscille entre 50 et 100/km2 comme en algérie et en tunisie (littorals). quant au reste de cet ensemble (libye, déserts et égypte "inutile"), la densité avoisine les 2 hab/km2.

2) - RELIEF :

l’homogeinité de la morphologie se retrouve dans les régions sahariennes. quant au nord, l’ensemble est structurel et est d’une diversité. au nord du sahara, des montagnes à systèmes complexes occupe la partie nord occidentale. deux alignements ,rif et atlas tellien (au nord), haut atlas et atlas sahariens (au sud) encadrent des hauts plateaux ainsi que des plaines qui délimitent la région la plus peuplée. ces alignements se rencontrent au nord-ouest de la tunisie (région de la kroumirie) pour se résoudre en un dédale de dôme et de cuvettes. à l’ouest (qui est la partie la plus élevée), ceux-ci (alignements) sont relevés par le massif deu moyen atlas (entre le rif au nord et le haut atlas au sud marocain). les plaines nord-africaines occupent une superfiçie négligeable sauf aux extrêmes (maroc-tunisie).celles qui se situent le long de la côte sont de loin les plus favorables à l’agriculture et sont de ce fait très peuplées. quant aux plaines intérieures, elles sont plutôt semi-arides. au sud de ces montagnes commençe l’immensité désertique du sahara couverte de plateaux calcaires horizontaux, souvent balayés par des vents chauds et de regs (débris rocheux). celles (les plaines) qui jalonnent la limite du sahara sont basses et parsemées de marécages et d’étendues d’eaux saumâtres (chotts) en algérie et en tunisie surtout. à l’extrême sud de algérie, se dresse le massif volcanique de l’Ahaggar entouré par des plateaux gréseux. ces derniers sont disposés sous formes de graddins (tassilis). enfin, le relief du nord-est est dominé par des plateaux ainsi que par des dépressionscouvertes de sable. nous distinguons plusieures sortes de plateaux :

-  calcaires : hamada el hamra (libye)

-  marmariques : égypte (nord-ouest).

-  relevés et accidentés : djebel nefoussa (libye nord-ouest), cyrénaique (libye-est), plateaux libyque (nord-ouest de l’égypte).

gréseux : libye (sud)

nous ajouterons l’éxistence de vastes cuvettes qui occupent le sud de la libye (le fezzan) et la cyrénaique.

des dépressions profondes trouent le désert libyque au niveau de la partie occidentale égyptienne (dépressions d’el kantara, cuvette du fayoum ainsi qu’une vallée d’âge réçent jalonnée par des dépressions tels que baharia, farafira, dakhla el kharidja...). des plateaux relevés à rebords abrupts culminant à 2000 m éxistent au dessus de la mer rouge. ils prennent naissance dans le désert arabique de l’est égyptien.

3) - CLIMAT :

l’afrique du nord s’étend du 20èm au 37èm degré de latitude nord dans la zone des climats subtropicaux. le nord, méditérranéen connait des préçipitations en hiver et une certaine sècheresse en été. les pluies occasionnent de graves érosions. toutefois elles restent irrégulières d’une année à un autre.les nuances climatiques découlent des altitudes par rapport au niveau de la mer.les contrastes thermiques des régions côtières sont moins tranchés car celles-ci (les régions côtières), bénéfiçiant des influences de la méditérranée reçoivent des pluies importantes et ce contrairement aux zones de l’intérieur du bloc nord-africain. les vents d’ouest qui touchent la côte atlantique marocaine sont éloquents à cet égard. c’est ainsi que la pluviométrie est plus élevée sur les hauts reliefs exposés aux vents humides. les plaines qu’ils entourent en reçoivent elles aussi mais en quatité moindre. au nord-est du continent africain (égypte), le climat méditérranéen ne règne que sur une bande infime évaluée à 50 kms de large. au délà , le climat désertique prend la relève. il est caractérisé par une aridité totale. les préçipitations pluviométriques deviennent très rares. lorsqu’elles surviennent elles répondent à des dépréssions locales ou maritimes et ce uniquement en hiver. très élevée durant toute la journée, le thermomètre baisse pour atteindre 0°C pendant la nuit. influençée par la continentalité, elle possède une amplitude annuelle fort élevée. le désert qui s’étend sur les 4/5èm du territoire algérien règne sur la totalité de l’égypte et de la libye. ce dernier pays compte une mince portion au nord-ouest qui y échappe. minime soit-elle, elle est sujette au climat méditérranéen.

4) - AGRICULTURE :

dès que les préçipitations descendent à 400mm, la végétation forestières des massifs élevés devient steppique. nous savons que le désert commençe à l’isohyète 200mm. hormis les fleuves atlantiques du maroc et le nil égyptien, les autres régions sont victimes d’une longue période de sécheresse qui y sévit. c’est ainsi que la vie rurale dépend des climats arides ou semi arides. avec un rendement faible, l’agriculture vivrière traditionnelle est très pratiquée. la pluviométrie régule donc le niveau des récoltes. la production céréalière (orge, blé dur, sorgho...) occupe la place importante. toutefois, on y cultive des légumes secs de type méditérranéen (lentilles, fèves, pois...). quant à l’agriculture dite "commerçiale", son rôle devient insignifiant. elle se présente sous plusieures formes (irriguées, décrues ou sèche). si en égypte la polyculture intensive occupe une place de choix dans le delta du nil, les autres pays pratiquent des exploitations modernes. la construction de grands barrages favorise des cultures irriguées (fruits et primeurs) et tropicales (riz, bananes, canne à sucre, dattiers...). les zones de cultures irriguées se maintiennent dans les plaines des régions du littoral et le long du nil. l’agriculture moderne ou

"culture dry parming"connait un essort particulier dans les plaines intérieures (nord-ouest des régions médiétrranéennes) mais aussi en égypte. sèche et intensive, elle produit des céréales (blé dur et tendre) ainsi que des fourrages dans tous les pays (libye éxcéptée). la région orientale (sahel) de tunisie y bénéfiçie aussi (plantation d’oliviers).la vigne qui occupait une place très importante déclinera au début des années soixante, cédant progressivement la place à d’autres cultures.

5)- ELEVAGE : en dehors des régions "utiles", l’aridité gagnant du terrain ne permet que des activités rurales (élevage, agriculture). une culture aléatoire est pratiquée dans les régions semi-arideset ce grâce à la pluviométrie qui peut atteindre jusqu’à 400mmm. outre les céréales, l’élevage semi nomade (chèvres, moutons...)prend forme. lorsqu’on arrive dans le secteur reçevant moins de 200mmm de pluie, l’agriculture n’est pratiquée que dans les oasis (céréales, légumes et fruits en culture irriguée). quant à l’élevage, il fait l’objet d’une tranhumance ou d’un grand nomadisme (par des déplaçements perpétuels). la grande superfiçie des zones gagnées par l’aridité ou par la semi aridité même, donne une importance particulière à l’élevage dans les activités rurales évidement. il arrive que des épizooties déçime des troupeaux entiers. devant cette menace omniprésente et potentielle, les nomades prennent des dispositions. c’est ainsi qu’ils consentent à se fixer aux limites (nord ou sud) du désert cultivant l’orge et ce en profitant des rares pluies. ces conditions ont mené une bonne partie des nomades à se sédentariser laissant tout de même une partie des leurs à continuer à recherches des points d’eau en emmenant ses bêtes. d’autre part, l’élevage des bovins se développe au maroc atlantique et le long des littorals algérien et tunisien.n’étant pas dans les mêmes conditions climatiques, la libye et l’égypte doivent importer une grande partie de leur partie en viande rouge des pays européens.

6)- PECHE : conçernant la pêche, la côte occidentale atlantique marocaine et la rive orientale tunisienne offre aux consomateurs une suffisance quant à son exploitation.

RACHID YAHOU

http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=909

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