Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
afoulay
17 décembre 2006

Définition du mot couleur.

Définition du mot couleur.

 
Couleur. n. f. Sensation perçue par l'œil, caractéristique de la longueur d'onde de la radiation lumineuse reçue.

Couleur et longueur d'onde
Lorsque le faisceau lumineux se compose de rayons de même longueur d'onde, la couleur est dite pure et la lumière, monochromatique ; dans le cas contraire, elles sont dites composées. Par exemple, la lumière du soleil se compose d'un ensemble de rayonnements dont les longueurs d'onde se situent continûment entre 0,4 et 0,7 mm environ ; si l'on interpose sur son trajet un élément transparent réfringent en forme de prisme, on observe en sortie une décomposition du faisceau lumineux incident ; les rayons lumineux sont déviés différemment suivant leur longueur d'onde, ce qui se traduit par un étalement du faisceau initial, qui apparaît alors sous forme d'une juxtaposition de radiations colorées, rangées dans l'ordre progressif de leurs longueurs d'onde : violet (0,4 mm, déviation maximale), indigo, bleu, vert, jaune, orangé et rouge (0,7mm, déviation minimale). On dit que le prisme a décomposé la lumière du soleil. À l'inverse, on dira qu'une lumière blanche est une lumière composée par combinaison de toutes les couleurs du spectre visible. C'est Isaac Newton qui fit cette observation pour la première fois, en 1666. Il démontra, en outre, qu'un phénomène inverse était possible avec son célèbre disque à secteurs colorés, qui paraissait blanc lorsqu'on l'animait d'un mouvement de rotation rapide.

L'association de plusieurs couleurs conduit à une infinité de teintes et de nuances. En particulier, il est remarquable que la combinaison, en proportions judicieuses, de trois lumières monochromatiques, par exemple le rouge, le vert et le bleu permette d'obtenir toutes les couleurs (sauf le pourpre) ; James Clerk Maxwell a proposé un rouge de 0,63 mm, un vert de 0,528 mm et un bleu de 0,567 mm, mais d'autres choix sont possibles, comme le montre la variété de rendus des couleurs sur les écrans de télévision et les photographies en couleur.

L'oeil et les couleurs
La rétine de l'oeil comporte des cellules en forme de cônes, qui fonctionnent comme des récepteurs sensibles à la couleur. Il existe trois sortes de cônes, correspondant approximativement chacune à la perception d'une des couleurs de base, selon l'analyse trichromique de Maxwell. Toutefois, la perception des couleurs est un processus physiologique complexe où la longueur d'onde de la lumière est loin d'être l'unique déterminant de la sensation colorée.

Ainsi, on observe ce résultat, apparemment paradoxal : le mélange convenable d'une lumière bleue et d'une lumière jaune donne la sensation oculaire d'un vert, qui pourtant n'y est pas ; de même l'addition d'un indigo et d'un jaune donne la sensation d'un blanc, dit suggestif, par rapport à la lumière blanche objective, qui, elle, contient toutes les radiations du spectre coloré.

La sensation produite par une lumière quelconque provient du mélange, dans un rapport donné, d'une lumière blanche et d'une lumière monochromatique dite dominante. Cela permet de caractériser toute lumière par trois grandeurs :

sa luminosité, qui dépend du flux lumineux ;

sa teinte, qui est fonction de la couleur pure dominante ;

sa saturation, ou pureté, qui s'exprime par le rapport du flux lumineux de la couleur dominante au flux lumineux total (lumière blanche + lumière monochromatique dominante). La pureté d'une lumière blanche est 0, celle d'une lumière monochromatique est 1.

Deux lumières sont complémentaires quand, agissant simultanément et en proportions convenables sur l'oeil moyen, elles lui donnent l'impression d'une lumière blanche.

Couleur et éclairement
Lorsqu'un objet est éclairé, sa couleur dépend des radiations qu'il " diffuse ". Il est transparent et incolore s'il transmet toutes les radiations du spectre visible ; il est blanc s'il diffuse, également dans toutes les directions, toutes les radiations lumineuses qu'il reçoit ; il apparaît noir s'il absorbe intégralement toutes les radiations visibles incidentes. Illuminé par de la lumière blanche objective, il apparaîtra d'une couleur donnée s'il diffuse les radiations correspondant à cette couleur et absorbe les autres radiations du spectre visible.

Ainsi, sous une lumière monochromatique, comme la lumière jaune des lampes à sodium utilisées pour l'éclairage urbain, des objets qui diffusent cette lumière sont perçus de la même couleur, alors que les autres semblent noirs.

Colorimétrie
La colorimétrie est une branche de la métrologie, consacrée à la détermination quantitative des trois paramètres caractérisant une couleur, à savoir : la luminosité, la teinte et la pureté.

Une méthode de mesure consiste à juxtaposer, dans le champ visuel d'un observateur, d'une part, une surface de référence éclairée par trois faisceaux de lumière monochromatique aux caractéristiques bien définies, choisies dans le bleu, le vert et le rouge, et, d'autre part, une surface recevant la lumière en examen ; en ajustant la valeur des flux lumineux des trois faisceaux jusqu'à l'obtention de deux plages de couleur identique, les données de réglage fournissent les valeurs numériques des trois paramètres. On cherche parfois à analyser aussi la composition spectrale de la lumière.

La colorimétrie peut être utilisée pour l'analyse chimique quantitative et qualitative directe d'une substance en solution ; l'hypothèse de base est qu'il existe une relation entre la concentration de la substance dans la solution et l'intensité de la couleur de la solution. (source webencyclo)
Publicité
Publicité
Commentaires
afoulay
Publicité
Derniers commentaires
afoulay
Archives
Publicité