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afoulay
27 décembre 2006

art nouveau

                                              Art contemporain

L’expressionnisme abstrait et l’école de New York

Ces artistes ont donné le coup d’envoi à un nouveau cours dans l’art américain. Influencés par les surréalistes émigrés qui commencèrent à arriver sur les côtes à partir des années quarante, l’expressionisme abstrait est devenue la première importante école américaine à avoir déclaré son indépendance des styles européens. Ce mouvement se caractérise à la fois comme un geste par lequel la toile devient une arène où s’expriment les déversements inconscients et une chromatique traitée par les artistes en à plat de grands rectangles de couleur qui traduisent leur préférence pour le spirituel et le transcendantal.

Parmi les « rejetons » de l’Expressionnisme abstrait nous pouvons mentionner

la Peinture

« Color Field » (champ de couleur), où la couleur est maculée sur une toile vierge ce qui donne lieu à l’idéal d’une peinture sur une surface vraiment plane et à l’élimination de tout contenu émotif, mythique ou religieux du mouvement précédent.

Une variante de « Color-Field » connue sur le nom de « Hardedge painting » déclinait des abstractions géométriques ainsi que des arrangements non-relationnels de formes sur toute la toile.

PHOTOGRAPHIE

Parallèlement au développement d’une école newyorkaise de peinture, se constituait un groupe de photographes généralement appelés « l’école de photographie de New York ». Formés aux méthodes du journalisme documentaire, ces artistes développèrent ce qui allait être connu sous le nom de « l’esthétique de l’instantané » (snapshot aesthetic). Ils descendirent dans les rues à la recherche d’une Amérique authentique; leurs travaux exprimaient l’aliénation et l’isolement social de l’expérience urbaine contemporaine.

NEO-DADA, ASSEMBLAGE, ENVIRONNEMENTS, HAPPENINGS, FLUXUS

Le terme Néo-Dada s’est vu appliqué à une grande variété de travaux artistiques; on s’en est servi pour désigner les combinaisons et les assemblages pré-pop de Rauschenberg et de Jasper Johns, les Happenings, les Assemblages, Fluxus, le Pop Art ainsi que toute autre forme d’expérimentation artistique. L’élément unifiant du Néo-Dada est sa ré-investigation de l’ironie Dada ainsi que l’emploi d’objets trouvés et d’activités banales comme des instruments de critique sociale et esthétique.

Généralement les Happenings étaient des pièces théâtrales structurées ayant eu lieu entre la moitié des années cinquante et la moitié des années soixante. Pendant ces années-là, les artistes étaient à la recherche d’un moyen pour établir une relation plus directe entre l’art et la vie, l’artiste et le public. L’action des Happenings ne se déroulait pas dans le lieu clos de la galerie mais dans des espaces publics. Parmi les traits caractéristiques des Happenings on compte l’improvisation, l’intégration d’autres expressions, comme l’art visuel, la chorégraphie et la poésie.

Fluxus est à la fois un style et une attitude. C’est un mouvement subversif qui défie toute forme de compréhension institutionnelle de l’art en mettant en avant les qualités telles que la décontraction, le naturel et la spontanéité. Fluxus expérimente les relations/connexions entre les arts visuels, la poésie, la musique, la danse, le théâtre ainsi que d’autres formes de performance plus radicales comme les « actions ».

POP ART

Les artistes du Pop Art ont exploré le monde de la culture populaire et ont embrassé son matérialisme. En partant des expériences de Jasper Johns, de Rauschenberg et des efforts de l’Assemblage pour ramener l’art et la vie dans une intime proximité, les artistes Pop s’inspirèrent de la publicité, des affiches, des films, des bandes dessinées et des devantures de magasins. Ces images, présentées avec humour et ironie, peuvent également être vues à la fois comme une célébration et une critique de la culture populaire.

PEINTURE FIGURATIVE ET PHOTOREALISME

Le Photoréalisme a accentué le rendu précis du sujet avec des images qui proviennent souvent de photographies existantes. Le style a mis en avant la compétence technique, révélant l’image photographique (le plus souvent des scènes de rue ou des portraits).

MINIMALISME ET POST-MINIMALISME, LAND ART

Le minimalisme se réfère aux peintures ou aux sculptures faites avec une économie de moyens et réduites à l’essentiel de l’abstraction géométrique. Le minimalisme embrasse aussi bien le refus de la subjectivité artistique du pop art que le geste héroïque de l’expressionnisme abstrait, voire, il partage même avec ces deux mouvements certaines qualités formelles et certaines méthodes comme l’utilisation de la répétition, une esthétique machinale, une présentation impassible et froide. Dans l’art minimaliste l’approche phénoménologique et l’expérience du spectateur revêtent une grande importance.

Dans le post-minimalisme, certains artistes ont réagi au minimalisme et à son insistance à présenter des formes géométriques fermées. Contrairement aux minimalistes, les post-minimalistes ont rendu explicite les procès physiques mis en œuvre dans la création artistique et, souvent, leurs travaux ont été l’expression de leurs préoccupations personnelles et sociales.

ART CONCEPTUEL

L’art conceptuel a vu le jour au moment où l’autorité de l’institution artistique et la préciosité de l’unicité de l’objet esthétique étaient violemment remis en question par les artistes et les critiques d’art. L’art conceptuel est basé sur la notion que l’essence de l’art est une idée ou un concept, et que celle-ci peut exister même en l’absence d’un objet et de sa représentation. Ce mouvement a exploré les modèles linguistiques et mathématiques ainsi que les systèmes, les structures et les processus. Dans le Body Art, le corps de l’artiste est un « medium ». Il a souvent pris la forme de performances publiques et privées, lesquelles ont été connues à travers une documentation photographique.

LA FIN DES

ANNEES SOIXANTE-DIX ET APRES : PLURALISME, ART NEO-CONCEPTUEL, FEMINISME, PERFORMANCE, BODY ART, NEO-EXPRESSIONISME, APPROPRIATION, NEO GEO, NEO POP, CONTEMPORARY

A la fin des années soixante-dix les principes utopiques des Modernes – innovation, authenticité de l’artiste, expression individuelle – étaient devenus fortement suspects. La théorie postmoderne a remis en question et a démantelé les grandes narrations de la culture occidentale. Son impact a été très fort dans les arts visuels. À cette époque ont fait surface un certain nombre de stratégies artistiques qui ont signalé la fin des Modernes et qui ont critiqué leur héritage. Certains artistes se sont appropriés du travail d’autres artistes afin de montrer que l’originalité est un mythe. D’autres ont exploité la notion de ‘commande’ pour dénoncer les effets du commerce sur le monde de l’art. Certaines artistes femmes ont remis en question la prépondérance de l’art fait par les hommes et pour les hommes. Les artistes de la performance ont employé une combinaison de mouvement, de théâtre, de cinéma, de musique, et d’autres formes d’expression publique, des fois en tandem avec des médias plastiques afin de présenter des concepts d’une façon chorégraphiée devant un public. D’autres artistes, ayant rejeté l’imagination et la gestuelle mises en œuvre par la génération minimaliste, ont ravivé des éléments propres à l’Expressionnisme, souvent à une échelle héroïque.

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